Le conférencier vous emmènera dans un univers sous-marin fabuleux, empli des curiosités et des merveilles des mers tropicales. Avec lui vous irez plonger en Polynésie, Indonésie, Comores, Malaisie, Nouvelle Calédonie grâce à une nouvelle sélection de ses photographies et vidéos, toujours riches en couleurs, qui vous montreront la vie animale sous-marine avec ses aspects insolites, amusants, extravagants.
A l’aide de nombreuses anecdotes concernant le génie animal pour se dissimuler, impressionner l’adversaire ou échapper aux prédateurs, vous découvrirez : Poissons champions du mimétisme, crabes, crevettes et hippocampes doués en camouflage, nudibranches (« limaces de mer ») en habits de fête, poulpes virtuoses de la transformation corporelle et de leur couleur. Mais vous serez également émerveillés par les animaux insolites, tels les antennaires (poissons marchant au fond de l’eau) ou les comatules multicolores (animaux à plumes) !
L’objectif de cette conférence est de vous conduire de surprise en surprise grâce à l’incroyable et surprenante ingéniosité des animaux sous-marins.
« L’Elixir d’amour » ou « melodramma giocoso» de Gaetano Donizetti fut créé à Milan le 12 mai 1832. Un livret astucieux (signé de Felice Romani), une musique pleine d’élan, de vivacité et plusieurs arias célèbres (notamment celles du ténor et de la basse comique) caractérisent cet opéra en deux actes, qui met en scène une jeune femme indépendante, un paysan amoureux, un soldat fanfaron et un médecin charlatan évoluant dans un village au Pays basque. Devenant rapidement un incontournable du répertoire, « L’Elixir d’amour » fera le tour de la planète lyrique : en moins de 25 ans, il sera créé dans plus de 40 villes et sur tous les continents !
Quelques clichés de la conférence du 16 novembre 2017.
La conférencière Maryse CARRIER était accompagnée de Jacques ANDRIEU, directeur de l’école municipale de musique de Saint-Orens de Gameville, qui a illustré à la clarinette quelques thèmes musicaux fondamentaux de cet opéra.
A la demande du public :
Distribution de « L’Elixir d’amour » joué à Sankt-Margarethen (Autriche) en juillet 2016 :
Adina : Elena Sancho Pereg
Giannetta : Esther Dierkes
Nemorino : Tamas Tarjanyi
Belcore : Andrei Bondarenko
Dulcamara : Uwe Schenker-Primus
avec l’orchestre symphonique de la radio slovaque et le chœur philharmonique de Vienne.
L’alchimiste espérait transformer le plomb en or et donner la vie éternelle, où la chimie nous mène-t-elle aujourd’hui ?
L’alchimie fait rêver……. ou trembler ! Usant de langages incompréhensibles et de symboles ésotériques, les alchimistes ont été les scientifiques d’une époque avec un héritage intellectuel important. Plusieurs siècles furent nécessaires pour rationaliser leur démarche et c’est seulement au XIXème siècle, après une longue controverse sur la réalité des atomes, que la chimie put se dégager des superstitions et devenir une vrai science.
Les alchimistes partageaient leur recherche en deux domaines :
– l’alchimie extérieure, où, à partir des connaissances de l’époque, ils essayaient de transformer les métaux lourds en métaux vils
– l’alchimie intérieure, où la transformation se proposait de contribuer à l’amélioration des hommes.
Parmi les alchimistes les plus connus, un français, Nicolas Flamel qui, à la suite d’une révélation, prétendit avoir transformé le mercure en or précisant même la date de cet événement : le 25 avril 1382. Modeste écrivain public, il dépensa des sommes considérables en œuvres de toutes sortes sans que personne ne pût trouver une origine rationnelle à cette fortune soudaine.
Après sa mort sa tombe fut profanée et l’on trouva son cercueil vide de tout cadavre… dès lors la légende d’une vie éternelle se perpétua, des témoins prétendirent pendant des siècles l’avoir rencontré.
Mais l’alchimie, qui nous a laissé de nombreux produits et procédés, fut rattrapée par la science, soit à partir d’idées nouvelles, comme celles de Paracelse, à l’origine du fameux concept « c’est la dose qui fait le poison », ou par l’introduction d’une vraie démarche scientifique, comme l’a fait Lavoisier.
Après lui, l’usage de la balance fut la règle pour toute étude de la matière. Mais les interprétations des phénomènes furent diverses et en France une bataille s’engagea entre ceux qui prônaient l’existence des atomes et ceux qui comme Berthelot la niaient, car ils ne « les voyaient pas », ajoutant même : « Je ne veux pas que l’on croie à l’existence réelle des atomes, comme les chrétiens croient à la présence réelle de Jésus Christ dans l’hostie consacrée »
Mais à la fin l’atomisme gagna la bataille et la chimie devint une science.
Dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, la ville de Saint-Orens fête les Arts le dimanche 17 septembre à 15h à l’Espace Marcaissonne avec entre autres la conférence suivante :
« Le Pastel, une histoire patrimoniale » par Maryse Carrier
Fleuron de l’économie du Midi toulousain au 16ème siècle, le pastel, « l’or bleu » du Lauragais, produit dans le « triangle du bleu », apporta à notre région une exceptionnelle prospérité, une Renaissance somptueuse. De nombreux hôtels particuliers en sont d’ailleurs les prestigieux témoins.
Mais plusieurs événements allaient bientôt entraîner son déclin…
Or des possibilités de nouveaux débouchés dans de nombreux domaines font aujourd’hui honneur à ce pastel qui connaît un fort appréciable regain d’intérêt.
Les photos de cette conférence résultent de 2 voyages -expéditions dans l’archipel des AUSTRALES- POLYNESIE (1000 km au sud de Tahiti) : C’est un des rares endroits au monde (peut-être le seul), où l’on peut plonger en apnée avec des spécialistes baleines et côtoyer en immersion des groupes de baleines à bosse (15 à 17 m, 25 à 30 tonnes). Adrénaline garantie !!!
Le conférencier vous propose un voyage photographique sous-marin qui illustre en immersion la vie quotidienne des baleines: respiration, jeux, repos en groupe, vie sociale, stratégies de séduction…. il vous présentera également une séquence exceptionnelle, vécue pendant plusieurs jours, d’une baleine qui cherche le contact pour communiquer avec lui et vous entendrez le Chant des baleines !
Le jeudi 20 avril, l’Association ALCA a attiré un nombreux public désireux de découvrir le film de Michel et Maryse Carrier, présentant les différentes merveilles de l’Ecosse : ses splendides paysages des Lowlands et des Highlands, ses lacs magnifiques (le Loch Lomond et surtout le fameux Loch Ness !), ses villes au passé chargé d’une histoire parfois brûlante : Glasgow, la plus grande ville d’Ecosse, Aberdeen, aujourd’hui capitale européenne du pétrole, Saint-Andrew, dont les greens qui s’étirent jusqu’au centre ville en font la Mecque du golf, mais aussi Edimbourg, la capitale, classée au Patrimoine de l’Unesco. Sa cathédrale, « berceau du presbytérianisme », son palais Holyroodhouse, et surtout son remarquable et grandiose château, qui abrite entre autres les Honneurs de l’Ecosse (couronne et spectre royal mais aussi la pierre de la Destinée !) attirent des milliers de touristes.
Or ces derniers ne peuvent pas ignorer non plus les nombreux et très romantiques châteaux (Urquhart, Dunnotar…), qui subirent d’ailleurs de lourds dégâts lors des guerres d’indépendance contre les Anglais, le meilleur exemple de ces querelles entre les 2 pays étant le musée consacré à la célèbre bataille de Bannockburn en 1314.
Deux visites : une fabrique de kilt et une des nombreuses distillerie d’Ecosse, ne pouvaient que compléter fort agréablement ce reportage.
Pour conclure Maryse Carrier rappela l’histoire des relations souvent houleuses depuis le XIème siècle, entre l’Angleterre et l’Ecosse, qui s’apprête encore une fois à demander un nouveau référendum pour son indépendance !
« GAUGUIN (1848-1903) : l’ Atelier des Tropiques »
jeudi 23 Mars 2017 (14h30 à l’Espace Marcaissonne)
Par Odile Ferrandon
En 1883 GAUGUIN rompt avec une existence bourgeoise paisible et aisée comme agent de change pour se consacrer entièrement à la peinture, activité que depuis 1872 il pratiquait en amateur.
Après des débuts difficiles à Paris où il rencontre les Impressionnistes, puis à Rouen auprès de PISSARO, enfin au Danemark dans sa belle -famille, son aventure se poursuit en BRETAGNE (Pont-Aven , Le Pouldu). Il aime cette terre authentique de traditions et de légendes où son propre style s’affirme (simplification des formes cernées d’un trait sombre, aplats de couleurs pures et intenses, lignes décoratives ).
Son aventure se termine sous les Tropiques, à TAHITI et aux MARQUISES. C’est là dans son œuvre ultime (l’Atelier des Tropiques ) que l’art de GAUGUIN,, toujours en quête d’un Eden perdu, du primitif et du sauvage, trouve son plein épanouissement.