1812 : la retraite de Russie, un effroyable carnage

1812 : La retraite de Russie, une effroyable tragédie

(D’après les Mémoires de deux grognards tarnais)

Par Michel  Sarrailh

Grace aux Mémoires de Jean-Pierre Armand Barrau, quartier maître, et au carnet de route d’Alexandre de Robert, lieutenant, tous deux originaires du Tarn, nous pouvons suivre au jour le jour

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l’offensive de la Grande Armée. Ce devait être une guerre courte selon Napoléon, habitué à des batailles décisives qui avaient fait sa gloire, mais l’ennemi se dérobe, pratique la politique de la terre brûlée ; les troupes parviennent jusqu’à Moscou, mais doivent se replier, après l’incendie qui dévaste la ville. Le froid, la neige, le manque de nourriture, les attaques des cosaques font de cette retraite une effroyable tragédie à laquelle peu échapperont.